Critique N°221 : On touche pas à la famille.

• Après les événements survenu avec Nick Fury en Russie, Frank Castle est bien décidé à continuer sa croisade. Jusqu'à se que quelqu'un profane la tombe de ses proches. Un crime impardonnable qui va entraîner une violence sans limite chez le Punisher qui va commettre un des plus grand massacre de son histoire.

Vous trouviez que Punisher tome 1 était violent et borderline ? Alors ne lisez pas ce tome 2.
Car ici Franck Castle va atteindre l'apogée de sa violence.
L'encrage est parfait, des pages sombres mais lisibles, du sang à foison et un nombre de douilles sur le sol équivalent au poids de la Corée.

Changement d'équipe au dessin, on garde Ennis à l'écriture mais Fernandez et Parlov vont remplacer Robertson au dessin. Et ils n'ont rien a envier à ce dernier, chaque détail sera parfaitement dessiner.
Ce qui nous permet de récupérer un Punisher sale et abîmé psychologiquement, l'amenant à faire des erreurs.
L'arc des Négriers, qui est le mieux écrit sur ce tome, va permettre à Franck d'atteindre son apogée niveau violence et torture qui engendrera Barracuda et son final plus que prenant.

Ennis prouve encore qu'un bon dessin à besoin d'un bon scénariste (petit euphémisme non ?). Oser prendre un Castle vieillissant mais loin d'avoir finit avec sa quête de purger New-York était un pari risqué mais complètement réussit. C'est la où j'arrive à comprendre les gens déçu de la violence de la série Marvel's The Punisher, mais elle est facilement explicable. Dans cette série, Castle ne devient officiellement le Punisher que dans le dernier segment de la saison 2, alors que dans ces deux tomes de Punisher, Castle est déjà un être ultra-violent avec 30ans d'expérience. Il ne faut pas chercher plus loin.

Ce comics est jouissif et conclu parfaitement un des plus gros arc de Ennis sur un de ses personnages phare : Franck Castle. Le plus violent, le plus concret et le seul qui rend vraiment hommage au plus célèbre des vigilante sans la présence de Dillon.
Ces deux tomes atteignant un total de 1200 pages, permettent à n'importe qui de se lancer dans la saga Punishe, enfin pour un public avertit évidemment.