Cauvin remonte un peu le niveau avec ce nouvel album. Ca reste quand même un peu trop léger malgré l'excellent pitch de départ. Déjà le premier dialogue pour rpésenter Quantrill démontre bien la paresse du scénariste qui semble retaper directement ce qu'il a lu plutôt que de remanier la phrase pour que cela paraisse naturel. Pour le reste, disons que les conflits manquent d'intensité de même qu'hormis les scènes dans les villages (premier où tout le monde a disparu et second où tout le monde fait le mort) ça manque de sensation forte (d'autant plus que c'est un sacré deus ex machina le fait que les sudistes gobent à cette histoire de mort...être contre les détrousseurs de cadavres n'empêchent pas de réfléchir un minimum).

Lambil offre de beaux décors, réalistes et justes, mais continue de ne pas trop se mouiller en ce qui concerne le découpage. Ca fonctionne, c'est sûr, mais c'est tellement rare quand il essaie d'y réfléchir intelligemment ; il se contente ici du strict minimum, comme d'habitude. Il reprend ses travers également puisqu'on y retruove ses cadrages où bas de case = sol.

Bref, les deux auteurs montrnt qu'ils ont encore plein d'idées grâce à l'histoire, mais les gâchent à cause d'un traitement axé sur la facilité et si l'album se lit agréablement, il y a de quoi avoir des regret au vu du potentiel énorme.
Fatpooper
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le 27 mars 2013

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