Compliqué de reprendre Wonder Woman à l'époque. Rucka a fini son acclamé run sans ranger les jouets, avec un immense bazar en perspective. La Crise infinie a quant à elle laissé un trou d'un an dans la chronologie.
Les différentes équipes créatrices qui vont se succéder n'arriveront d'ailleurs pas à entrer dans la légende de l'Amazone. Tout au plus le nom de Gail Simone garde encore un peu d'aura (mais sans histoire précise à mettre en avant) et il faudra réellement attendre la nouvelle décennie pour retrouver des histoires incroyables (L'odyssée et ensuite le relaunch News 52).
Je me lance donc dans cette période sans réelle attente, surtout par curiosité complétiste. Ma première impression est en tout cas positive, les dessins de l'arc permettant une lecture plaisante. L'histoire quant à elle laisse un goût de Silver Age, entre les dilemmes d'une identité secrète assez absurde, les vilains qui s'unissent, se combattent, se trahissent le tout sans motivations crédibles. Le côté "Wonder Woman family" mis en avant a également une certaine originalité. Malheureusement, si le tout reste plaisant, il faut bien admettre que l'ensemble résonne moyennement comme du Wonder Woman, et qu'on peine à distinguer un fil rouge.