Quand j’étais au collège et au lycée j’avais un rêve : devenir mangaka ! Depuis toute petite je dessinais tout le temps, j’étais influencé par les dessins animés que je regardais à la télé. Je voulais faire de la bande dessiné mon métier, hélas, on m’a dit de choisir un métier réaliste. N’étant pas vraiment bonne élève j’ai dû mettre de côté mes rêves.
Heureusement, certains ont pu réalisé leur rêve !
C’est le cas de Tony Valente qui après avoir fait de la BD à la française à eu l’immense joie de pouvoir faire du manga chez Ankama. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est doué ! Car si mon rêve était de devenir mangaka, si j’ai eu ma période fanzine, je dois dire que je n’avais encore jamais craqué sur un manga écrit et dessiné par un français.
Mais il ne faut jamais dire jamais.
J’ai tout de suite accroché à l’histoire, pourtant le shonen ce n’est pas particulièrement mon truc à la base, je trouve bien souvent que la baston prend trop le place au détriment de l’histoire. Mais ici tout est fait pour retenir mon attention.
On entre dans un univers bien construit, original et plein de surprises. On découvre ses multiples influences en tournant les pages : Akira Toriyama (Dr Slump, Dragon ball) en tête, mais aussi Bleach ou Naruto.Si je ne savais pas que le dessinateur était né à Toulouse, j’aurais pu croire qu’il était originaire d’Osaka ou de n’importe quelle ville japonaise. Son trait clair et vif est bleffant, il a tout compris à la dynamique du manga et c’est un véritable plaisir à lire !
De plus c’est un très bon scénariste, l’histoire est vraiment plaisante à lire et truffée d’humour. Des blagues, des running gags, des apartés, il maîtrise le gars. Et ça j’aime !
Vous allez me dire mais c’est un déluge de compliments. Et oui j’assume, c’est un ami qui l’a fait découvert à mon chéri, qui m’e l’a ensuite fait découvrir et j’ai tellement aimé que j’ai acheté le deuxième tome sans attendre. J’attends désormais le mois de novembre avec impatience avec la suite des aventures de Seth, un jeune homme qui n’a certes pas inventé la magie, mais qui avec ses mandales du titan a déjà conquis, à sa cause, mon chéri et moi-même.
Je ne saurais donc trop vous conseiller de vous pencher sur ce global manga qui pourrait bien vous faire changer d’avis sur la capacité des auteurs français à s’approprier des univers digne des plus grands mangaka nippons.