Sans Rosinski ni Van Hamme, la petite Louve entreprend ses propres aventures, tout à fait dignes de celles de son père, c'est-à-dire qu'elles mettent à l'épreuve son courage à chaque moment de sa petite vie. Et la voilà en butte à la méchanceté des enfants, à une meute de loups ou encore à un mystérieux magiciens dont les intentions sont encore un peu troubles. Elle aura donc à faire appel à ses bons gènes atlantes et vikings pour trouver sa propre voie. C'est à la fois la bonne idée et la limite de ce spin-off : les échos de la saga de Thorgal sont plutôt bienvenus, mais font parfois un peu rengaine, d'autant que les deux nouveaux auteurs prennent leurs marques avec beaucoup de déférence par rapport à l’œuvre originelle. Total, on est en terrain connu et ni l'un ni l'autre ne démérite, mais ce premier tome ne suscite pas un enthousiasme délirant non plus...