Voilà un album bien décevant.
Le personnage de La Mort, qui prenait de plus en plus d'importance depuis quelques albums, est ici présente dans presque chaque histoire. C'est un petit peu frustrant, quand on sait que l'univers est tout d emême plus riche que ça. Pire : alors que c'est la vie après la mort qui a fait les beaux jours de la série, il n'y a ici que trois gags mettant en scène des morts qui parlent. Et je ne parle pas des gags qui se ressemblent tous de plus en plus.
Il reste bien le graphisme de Hardy pour prendre son pied, mais c'est peu. Hardy n'a rien perdu de son trait, ou presque rien, ses compo sont toujours dynamiques, son encrage brut, ses décors gothiques, le tout influencé par l'expressionnisme. L'on constatera également que l'auteur a toujours pris du plaisir à dessiner des animaux puissants. Ici, il nous présente un éléphant qu'il parvient à mouvoir avec élégance ou brutalité selon l'intention narrative. Cela m'a rappelé son album "Feu" où il s epermet de dessiner des dino à gogo.
Bref, "Regrets éternels" est assez mauvais, mou, mais heureusment il reste suffisamment de qualité au niveau graphique pour ne pas juste jeter l'album dans une poubelle.