Le défenseur de la croix connaît ses gammes...

Après bien des avanies de la famille Rougemont dans sa quête de justice, voici enfin venue la confrontation finale.
L'ultime descendant du chasseur va affronter Kergan dans son antre et le final promet d'être dramatique ! Certes, on pourra trouver que la revitalisation du vampire est un peu rapide (il a failli disparaître dans le tome précédent) et que ses accointances avec les adeptes de la croix gammée est un peu rapide (on a rien vu venir après tout). Mais la narration se suit encore avec plaisir. Swolfs, qui avait déjà intégré deux personnalités sous les traits du commissaire de Paris et d'une vampire, insère à nouveau une référence sous les traits de Darko, un gitan qui vit non loin du château. Les amateurs retrouveront le visage, la silhouette ainsi qu'une partie du caractère du héros de Gipsy, première série de l'excellent Marini. Mais je m'égare.

Le récit, qui tourne au mysticisme nazi, se termine un peu rapidement par une fin flamboyante. Cette partie aurait peut-être nécessité un tome supplémentaire pour illustrer les développements mérités.
Fort heureusement, le dessin ainsi que la mise en couleurs demeurent suffisamment bien exécutés pour que le lecteur se satisfasse de cet épilogue... quoique un peu frustrant, au vu de cette fin très ouverte.