Déc 2005:
Certainement le plus mauvais Manara qu'il m'ait été d'avoir lu. Le simplisme de l'histoire est vite fatigant. Le non intérêt se fixe sur des personnages ballottés par une histoire insipide.
Pas de charme, pas d'humour, et surtout un fond pseudo philosopho-intellectuel parodiant les thématiques émergentes depuis Debord sur la société du spectacle. Le sujet est ici passé à la moulinette démagogique d'un discours simplifié qui confine à la plus extrême bêtise.
Le dessin est toujours aussi net et précis, mais l'architecture et les fonds n'offrent pas de spectacle particulièrement extraordinaire. Les images manquent de punch, de style et la beauté des dessins de Manara a disparu. Cruelle découverte que cette poussive bédé de la part d'un maître de la planche italienne.