Lâcheté et mensonges
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Le temps de la découverte fracassante d'un Max Fridman aux prises avec les jeux d'espionnage européen de l'avant-guerre est désormais loin, et Giardino malgré l'excellence de sa ligne claire, ne s'est pas imposé comme le géant de la BD dont on avait prédit l'avènement. Je me suis moi-même détaché des aventures historiques de Max Fridman, et renouer aujourd'hui avec le fil embrouillé de son histoire - depuis "No Pasarán", Fridman est aux côtés des Républicains espagnols peu avant la victoire de Franco... - n'est pas une chose aisée. Alors, du coup, mieux vaut se délecter de la mise en scène impeccable de ces scènes de guerre, mais surtout de déroute et d'accablement, qui dressent un constat tragique de l'effondrement du rêve communiste sous les assauts du fascisme, abandonné par une Union Soviétique qui avait déjà d'autres préoccupations que la libération des peuples... En lisant "Río de Sangre", on suit les vains allers et retours de ses personnages perdus dans le chaos de la guerre, vaincus par le froid qui s'avance, on tremble avec eux sous les bombes, on pleure avec eux les pauvres victimes. Même si l'intrigue en elle-même n'est pas passionnante, cela fait de "Río de Sangre" un beau livre. [Critique écrite en 2016]
Créée
le 11 juin 2016
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