Si Cauvin ne manque pas d'idées pour placer son agent 212 dans des situations originales, il ne parvient pas, en revanche, à exploiter la situation ; ainsi, les blagues tombent souvent à plat et sont trop faciles, trop peu creusées. C'est dommage parce que l'univers reste intéressant.
Graphiquement, Kox est toujours bon à l'encrage mais son trait s'arrondit de plus en plus. De la sorte, on retrouve de moins en moins le visuel rétro qu'il nous avait offert jusque là. Petit détail amusant, Carpentier, pote de Kox et auteur de Du côté de chez Poje et du Jour le plus con, dessine quelques gonzesses dans cet album. j'ignore si cela est considéré comme un caméo ou de l'assistanat, mais c'était amusant de découvrir le mélange de styles.
Bref, ce 6ème tome reste divertissant, mais Cauvin semble avoir fait preuve de paresse pour écrire ses histoires.