Voici ce qui serait arrivé si Mickey - sans oublier son prédécesseur Mortimer, qui inspire à Pirus les traits de son personnage principal - n'avait pas écouté tonton Disney et ses merveilleux conseils pour vivre dans la joie, le bonheur et l'harmonie.
L'éternelle souris, Malcolm pour la nommer, a dorénavant cinquante balais et sent bien qu'il va falloir en mettre un coup… dans son univers aseptisé, aidé pour cela par Crotella, sa perpétuelle ennemie. Un coup… ce seront plusieurs finalement que Mimi prendra (tout en prenant soin de lui laisser sa sacro-sainte virginité). Fallait pas non plus lui fermer indéfectiblement la porte au nez à ce pauvre Malcolm aux abois ! Quelques gouttes de vin et l'animal se croit sur le ring à compter les uppercuts et les coups de q…
Banni, il s'en va pour le pays gris… où l'ascète découvre enfin ce qui fait le sel de la vie. Je vous passe les détails, c'est tout de même plus sympa à lire. Bien revigoré mais quand même abattu, le bonhomme s'en retourne au pays rose avec une façon plus inspirée de vivre ses nouvelles aventures…
Bref, une belle façon de casser le miroir aux alouettes, en voyant se dessiner enfin les contours fantasmés - disons que je suis plutôt bon client des hentais et autres détournements manipulant (mise en abîme ?) les héros de notre enfance - d'un univers, ô combien rabâché et lisse, qu'on prend plaisir à voir malmené. Et si on arrêtait de se béatifier derrière les beaux apparats et qu'on prenait le ballotin pour voir ce qui se cache derrière, n'est-ce pas Truman ? Ça laisse en bouche un goût de désordre pas désagréable !