Milky Way
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le 15 juil. 2018
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Dix jours après avoir acheté ce comics, j'arrête de tourner autour comme si le lire allait me torturer, car je sais qu'il sera le dernier.
Le départ de Jane Foster est un magnifique départ.
Et la fin n'en est absolument pas décevante.
Jason Aaron s'évertue à toujours être plus imprévisible et émotif dans ces histoires. On peut dire qu'il a parfaitement réussi les deux dans cette fin. Et personne que lui n'a mieux résumer toute la grandeur de l'aventure dans son message à Kansas City en mars 2018.
Les bons aspects scénaristiques sont si nombreux, que ce soit dans la maîtrise de tout l'héritage du héros ou dans les notions abordées (comme Dieu).
Mais l'émotivité reste le plus beaux des aspects.
Et je trouve le scénariste intelligent de choisir cette fin qui a moins de chance de se faire annuler par un prochain scénariste n'ayant pas lu le run d'Aaron ou en manque d'inspiration.
Si les qualités scénaristiques sont présentes, il n'en est pas moins des qualités graphiques: Russel Dauterman et Matthew Wilson livrent ici les plus merveilleuses pages du monde Marvel.
L'on passe de beauté en beauté et sous deux registres principalement: lyrique et épique.
Mangog ne pouvait être plus colossalement représenté. Son combat contre les Dieux est fracassant et désespéré.
Tandis que le dernier numéro, empli des couleurs lactées de Wilson, orne passionnellement tout le travail de chaque artiste.
Vive Thor! Et espérons que la guerre des royaumes trouve, avec respect, son apogée.
Toujours aussi stupide, Greg Pak et Carlo Barberi créent l'une des pires séries Marvel du moment. Et heureusement, elle s'achève bientôt; enfin, pour les lecteurs français, je crois bien que la fin leur sera inaccessible.
Donc, et c'est bien la première fois depuis longtemps, nous pouvons dire: "merci, Panini!"
Encore une belle histoire qui se termine. Et le cours passage de Waid & Samnee aura su vendre du rêve.
Le scénariste a eut une bonne idée en écrivant cette histoire: on y retrouve exactement tout ce qui fait notre Steve Rogers, et quoi de mieux après Secret Empire?
Le pari est réussi selon moi. Et mon aspect préféré doit être le long chemin de l'espoir cheminant dans les sinueuses aventures d'un Captain toujours combattant.
Je ne sais pas m'arrêter. Je n'ai jamais su. L'espoir n'est pas un plan. Mais impossible de l'emporter sans lui.
Et l'a-t-il emporté? Est-il mort dans le rêve, l'espoir? Et la nation avec lui? Pas de réponse.
Quant à Chris Samnee, il ne m'aura toujours pas complètement convaincu. On est loin de l'imagination d'un Daredevil ou de la nervosité d'une Black Widow; mais il en reste que certaines pages sont agréables et que, même si les cases se répètent, voir un Captain bondir partout, genoux à l'avant, bouclier au bras droit ne peut que réjouir.
Face à ceci, je peux partir tranquille.
Créée
le 16 févr. 2019
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