Bleu d'artiste

C'est le dernier album que j'aie acheté. Après j'ai arrêté. J'en avais marre de payer chaque année 6.85€ (ils sont sûrement plus cher maintenant) pour des histoires de plus en plus décevantes.

Sang Bleu chez les Bleus laissait présager une histoire à la 'des bleus en noir et blanc' au vu de la couverture. Ce n'est pas vraiment le cas. En fait, le côté peinture n'est là que pour l'apport historique, mais ne sert absolument à rien dans l'histoire. En fait, l'histoire, qui démarre déjà très lentement (à la 14 ème page on en était toujours aux gags d'introduction) ne mène à rien (on revient au point de départ comme c'est souvent le cas). Les gags sont nombreux et empêchent tout approfondissement de l'intrigue. A un moment les bleus doivent espionner les gris, se font prendre, se déguisent en gris et doivent rentrer chez les bleus sans se faire trouer par leur propre camp. Du réchauffé de réchauffé. S'il n'y a rien de neuf, le lecteur sera tout de même surpris de lire sans trop de problème l'album. C'est l'avantage avec Cauvin, il ficelle bien le tout, les incohérences sont rares et on ns s'ennuie pas trop. C'est juste que l'intrigue déçoit par son manque d'ambition.

Graphiquement, Lambil reste un bon dessinateur, mais un dessinateur qui viillit. Et un dessinateur qui vieillit ça n'a plus autant de dextérité qu'autrefois. Alors parfois les personnages sont ratés, un peu disproportionnés, etc. Les décors sont moins détaillés mais fonctionnent tout de même. Dommage que le dessinateur ne se soit même pas réservé le droit de dessiner les peintures du français lui-même. Ca aurait été sympa et ça aurait magnifiquement contrasté avec les couleurs faites à l'ordinateur.

Bref, un album bien mou mais qui se lit sans trop de difficultés.