Quatorzième amende

Cauvin et Kox ont beaucoup de mal à se réinventer. 14 albums, c'est beaucoup, et il est bien normal de manquer d'idées à ce stade. Ce qui est dommage chez Dupuis, c'est qu'une fois qu'une série marche et vend bien, on continue de produire des albums, tant pis si c'est mauvais, puisque ça vend bien. Et si ça vend, au fond, c'est gr^ce à sa notoriété de vieilles bd de plus de 10ans qui paraît dans le journal de Spirou. C'est regrettable dans le sens où l'on pourrait laisser leur chance à plein de petits nouveaux.

Sauté de poulet fait quand même sourire mlgré le recyclage de plus en plus fréquent de vieux gags. Aussi, et je n'avais plus eu cette impression là depuis le tome 1, la plupart des gags ne semblent pas réellemnt liés à la fonction d'agent. Certains oui, mais quelques un auraient pu être écrit pour d'autres personnages de Cauvin.
Quant au trait, j'avoue que contrairement à mes souvenirs de jeune galopin, j'apprécie moins le trait arrondi de Kox que son style à ses débuts. Si les expressions sont toujours efficace, c'est le body language qui perd de son éloquence.

Bref, ce 14ème tome est très moyen.