Sennen no Yuki par Ninesisters
Troufion de chez Panini : – Patron, regardez ! Ce truc, Host Club, ça se vend super bien.
Patron de Panini : – Comment s'appelle l'auteur ?
Troufion de chez Panini : – "Biscotte" ou un truc dans le genre. Chaiplus...
Patron de Panini : – Ok, tu me poses une option sur les autres manga de cette "Biscotte". Il y a moyen de se faire du pognon.
Voilà, en substance, comment a dû se dérouler le choix de Panini d'éditer – suite au succès de Host Club, et ce malgré un papier de mauvaise qualité et une parution chaotique – la courte série Sennen no Yuki de Bisco Hattori. Enfin "courte série" car l'auteur le veut bien : elle l'a laissé en plan au bout de deux volumes, sans fin, et avec un dernier chapitre plutôt médiocre. C'est d'autant plus dommageable que ce manga est étonnamment bon, surtout pour un titre sorti car il y avait moyen de se faire avec du fric à bon compte ; il suffisait de marquer dessus "par l'auteur de Host Club", ce que l'éditeur n'a surtout pas oublié de faire, et pas dans la discrétion. Bref, pour un manga "fond de tiroir" dont je n'attendais finalement pas grand chose, c'est une très bonne surprise : c'est drôle – nous retrouvons d'ailleurs des personnalités proches de celles de Host Club, manga plus récent de l'auteur – et pourtant teinté d'un fort côté dramatique. Les personnages sont attachants, avec quelques bons passages, et une lecture fort agréable. C'est un shojo frais, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui m'aura fait passer un bon moment, notamment grâce au style de l'auteur ; donc si vous aimez Host Club, c'est en effet un manga à essayer.