Voici venu le temps des révélations… si obscures soient-elles ! Algernon en apprend plus sur sa destinée et les événements précédents (cf. «L’Œil fé»).
Les «Sept cœurs d'Arran» sont en fait un prétexte pour ramener Woodcock dans les contrées écossaises les plus reculées, afin qu'il ne perde pas de vue sa quête, dorénavant plus limpide. Ce médecin nain aux habits mal taillés décide de voir au-delà de son microcosme… il découvre alors un monde insoupçonné de fées et d'esprits. L'intrusion dans le merveilleux est complète. À charge de s'approprier son nouveau monde dans les prochains tomes.
Le dessin est impeccable. On retient, plus particulièrement, les dernières planches sans cases, où les différentes tonalités de bleu oppressent le héros, le laissant seul face à cette fantasmagorie qu'il ne maîtrise pas.
La narration est liée. Seuls les dialogues pèchent, surtout les discours, sujets de confidences, parfois pesants car trop explicites, voire répétitifs pour ne jamais conclure… Évidemment, un moyen béotien de justifier une suite et de nombreuses autres énigmes à éclaircir. En quête…