J’ai dévoré ce premier tome de Shin Zero, et quelle claque ! Un vrai bijou du Label 619, qui prouve encore une fois son talent pour proposer des œuvres marquantes.
D’abord, l’esthétique : c’est juste somptueux. Les dessins sont d’une beauté folle, pile dans ce que j’aime. On sent l’influence du manga, mais avec une vraie patte, une touche unique qui rend chaque page sublime. Et cette idée de garder le récit en noir et blanc, tout en mettant les costumes des Sentai en couleur ? C’est brillant ! Ce contraste apporte une vraie dynamique et renforce l’impact visuel.
Côté édition, comme toujours avec le Label 619, c’est un objet magnifique. Une qualité au top, qui fait honneur à l’univers et à l’ambition du projet.
Et puis il y a l’histoire, qui m’a énormément plu. On suit des jeunes confrontés aux galères du quotidien : trouver de l’argent, gérer les études, jongler entre les responsabilités et les rêves… Ça m’a parlé directement. J’ai retrouvé des échos de mon propre vécu d’étudiant, de cette époque où on fait ce qu’on peut pour avancer, avec une bande de potes qui se serre les coudes.
En bref, Shin Zero, c’est une vraie pépite, visuellement et narrativement. Un manga beau, percutant, sincère, qui résonne fort. Une lecture que je recommande chaudement, et qui annonce du très lourd pour la suite.
À mettre entre toutes les mains !