Tavu, j'claque les doigts et le monde est sauvé #bogoss
L'un des gros problèmes des graphic novels c'est qu'ils cèdent souvent à la facilité. Requiem ne déroge pas à la règle.
Le Surfer d'Argent est mourant. L'immense pouvoir qui lui a été conféré par Galactus afin de le servir en tant que héraut est irrémédiablement corrompu, empêchant Norrin Rad de continuer à vivre. Il entame alors un dernier tour de piste, saluant amis et ennemis tant qu'il le peut encore...
Et c'est terriblement lourd et pompeux. L'ami Silver Surfer regarde le monde avec bienveillance et condescendance, nous accordant ses bienfaits avec la grâce du demi-dieu juché avec orgueil sur son surf qui n'en est pas un. L'écriture est médiocre, les épisodes prévisibles et peu inspirés en plus d'être moralisateurs et pontifiants. C'est finalement les dessins qui sauvent l'ensemble, et parviennent à nous faire oublier qu'on lit une histoire aussi rabâchée que peu inspirée. Requiem ne tient clairement pas la comparaison avec la concurrence, qui est pourtant partie d'un scénario et d'une idée plus ou moins similaire avec All Star Superman, bien mieux maitrisé.
Les dessins, souvent jolis, parviennent à faire passer la pilule, surtout que l'ensemble est très court. Mais à ce compte-là, j'aurais préféré un simple artbook.
Facile et oubliable, à l'opposé total du personnage du Silver Surfer.