Passez-y, ça se mange bien.

Un manga qui m'a marqué. Premier manga de ce genre dans ma main, je pensais avoir des appréhensions... finalement, c'est bien passé. Un manga qui se lit bien, c'est un manga qui se laisse grignoter et on peut en manger plein. C'est un bon seinen comme dit une autre critique.

Kei Toume est une dessinatrice avec son style et des histoire incroyables pour certaines. Ayant lu : les lamentations de l'agneau après ce manga, je comprends un peu cette dessinatrice japonaise.

Oh ! Pauvre Haru, tu te forces à bien vivre ton lendemain, mais Rikuo ne te sourit pas tout le temps.
Un scénario qui peut paraitre simpliste en regardant de loin le manga sans l'avoir lu. Pourtant, il y a des subtilités, on est très loin des "feux de l'amour". Un peu de poésie dans les histoires d'amour presque impossible, car elles ne le sont jamais.
Quand ces histoires se mèlent à la vie active, au travail, au soucis... on a ça.

Les personnages ont chacun une personnalité bien que de temps en temps, on se lasse parfois de certaines réactions, mais on va de surprise en surprise au fur et à mesure qu'on avance dans les tomes. (7 tomes pour le moment puisque Kei Toume nous boude pendant des années (Oui ! l'attente se compte en année)).
Un graphisme bien à Kei Toume et lorsqu'on lit ses mangas, on remarque de suite qu'elle a son genre.

Personnellement, ce manga m'a fait souffrir car je partage l'envie, le désir de cette petite fille : Haru ! De l'énergie, persévérante, on partage cette envie de réussir dans son objectif qui partait au départ de rien.

C'est un manga que je conseille pour ceux qui sont prêt à manger de l'histoire d'amour mais pas SEULEMENT.
Bonne lecture. (Moi aussi, je voudrai bien un corbeau et être excentrique =) )