A la recherche d'un nouveau numéro de Hellboy ou de B.P.R.D. à la bibliothèque, je tombe bien souvent sur des spin-off du Hellboy-verse.
Alors, que vaut ce Sledgehammer ? Bah, ça sent quand même un peu le déjà-lu, notamment quand on te signale que l'armure est déjà apparue dans Homard Johnson et qu'on s'aperçoit que le grand méchant est aussi un ennemi de Hellboy ( ou de B.P.R.D. ? Merde, je mélange tout.) Et voilà, je suis paumé et au bout d'un moment je lis toutes ces bds sans trop concentrer mon attention.
A l'origine écrit comme un one-shot, cette nouvelle série se concentre sur la seconde guerre mondiale. Du coup, ça n'est pas la première fois qu'on voit ça (il y a des passages d'Hellboy qui se déroulent à cette période et le B.P.R.D. Origin se concentre sur l'immédiate après guerre) et le héros fait un peu penser à Johann de B.P.R.D. (une âme coincée dans une armure...) d'où l'impression de redondance. Toutefois, la culpabilité du personnage et son dialogue avec des dieux qui lui expliquent l'inintérêt de ses actes à quelque chose d'original.
Bon, l'idée de base de SledgeHammer (si toi aussi tu as Peter Gabriel qui chante à chaque fois que tu lis ce mot tape dans tes mains) était de faire bosser John Powers Severin, un auteur de 91 ans sur un projet de One Shot sur la seconde guerre mondiale (La caisse de retraite des auteurs de bds aux USA ça doit être une horreur...) et celui-ci est mort lors des phases préparatoires.
Du coup, ça a été l'enchainement fatal : on fait bosser d'autres dessinateurs sur le projet. Le projet sort. Finalement ça n'est plus un One Shot, ça devient une série à part entière. Sauf que là, je me demande vraiment ce qu'ils vont bien pouvoir raconter de neuf, parce que ça sent de plus en plus le réchauffé leur histoire.
Meh. Wait & See. (De toute façon, je risque bien d'emprunter la suite à la bibliothèque...)