Lâcheté et mensonges
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La ville de Soil hermétiquement close et abandonnée à la dégradation et l'asphyxie provoquées par l'irruption irrésistible de l'irrationnel dans notre monde, ce huitième volume de la saga nous offre un peu d'air... euh "frais", l'enquête de Yokoi - qui semble être devenu désormais le personnage central de "Soil"- l'entraînant dans des voies pour le moins tortueuses, mais pas forcément incompatibles d'ailleurs avec sa quête d'une certaine vérité. Tout le passage central de ce tome, depuis l'incendie baroque qui offre à un Yokoi aux pratiques masochistes les signes qu'il attendait, jusqu'à sa rencontre délirante avec l'ex-policier Yomogida vivant nu au milieu d'une collection absurde d'ordures, est un vrai régal, au point qu'on n'a pas forcément envie que la fiction nous ramène ensuite vers Soil. En tout cas, il semble que la conclusion de la saga se rapproche, et ce tome a certainement relancé notre intérêt. [Critique écrite en 2012]
Créée
le 10 mars 2016
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