Solo leveling est pour certains un chef d’œuvre et pour d’autre une œuvre parmi la ribambelle de manhua traitant du genre dongeon et rosse montée en puissance du protagoniste.
Utilisant les codes du manhua à la perfection, Solo leveling sait jouer sur ses acquis et ses atouts. Son atout premier est clairement le dessin de l’illustrateur. Son doigté nous emmène littéralement à l’intérieur de l’œuvre où l’on vit l’aventure en tant que spectateur, certes mais mu d’une étrange fierté non mérité lorsqu’on voit le protagoniste évoluer et monter en puissance au contraire des autres hunters.
Si la pâte du dessinateur illumine notre quart d’heure à lire le chapitre présent entre nos mains, le scénario lui n’a jusque-là pas grand-chose à apporter. Entre la pseudo quête de la guérison, la lumière sur la nature du système et l’apparition du père, il n’y a pas de fil conducteur qui saurait retenir le lecteur.
Outre le dessin, ce qui tient le lecteur réellement en haleine ne demeure que le rythme et les rebondissements qui apparaissent lorsque le protagoniste fait étalage de sa puissance. À côté de ça… Rien.
Au final, tout se résume à la badassitude de Sung Jin-Woo et au style du dessin.
Mon ressenti devant est simple : ce n’est pas un chef d’œuvre. Il conserve une place de choix dans a bibliothèque mais elle est loin des pépites sur lesquelles on peut tomber.