Ce Deadpool est à l'image du courant actuel, essayer de surfer sur la vague quitte à faire n'importe quoi. Ce tome renie le deadpool en voulant faire du comic classique.
En effet les scénaristes essayent ici de faire une trame filée avec notamment les personnages de Emmy Preston, Benjamin Franklin et Michael. Sous prétexte de cette trame les auteurs essaient d'effleurer les origines de Deadpool sujet casse gueule de référence sur le personnage...
Ici la dynamique avec les personnages de Preston, Michael et Benjamin ne marche pas du tout, la pseudo mièvrerie avec les déboires de Preston est vraiment de trop. L'humour de Deadpool (avec mon argent si j'avais payé ce tome) a disparu, on a plus autant l'auto dérision et le 4 ème mur est infranchissable pour Deadpool. Bref ce Deadpool est devenu plus sérieux de sorte à le rendre comme les autres super héros, mais le gros défaut de Deadpool c'est qu'il n'a pas le contexte des autres héros, donc les auteurs sont livrés à eux-mêmes et ne réussissent pas à construire un entourage de personnages intéressant pour Deadpool.
La seule réussite c'est lorsqu'ils utilisent ce pour quoi Deadpool est bon tourner les références comics en ridicule, chose qui est bien faite lors du premier numéro de ce tome, seul élément à ne pas jeter.
Pour le dessin on a droit à un dessinateur pour moi interchangeable, sauf pour le premier numéro où l'on a droit à plus de travail, cela reste très correct tout de même pour le dessin.