Ce tome 8 fait écho au tome 3. En effet, c'est un membre de l’ordre du temple dont il est question ici. Mais ce prêtre, Sriza, doté d'une foi inébranlable, est également autre chose. Cette autre facette trouve son origine dans la jeunesse de ce nain à l’implacable volonté.
S'il est bien une constante dans cette série Nains, c'est la qualité du dessin, en dépit du changement de dessinateur. Ici, il s'agit de Paolo Deplano au crayon. Malgré quelques petites approximations visuelles sur quelques paysages ou architectures, le trait de cet illustrateur est plaisant à regarder. Efficace, il correspond à la narration.
Celle-ci est comme d'ordinaire Avec Nicolas Jarry, puissante. C'est le parcours d'un nain atypique qu'il nous est proposé de suivre. L’histoire, qui oscille entre passé et présent, se lit sans ennui et parvient à son terme nuancé, après une lutte sans merci entre le tenant de la foi et l'obscur qui tente de prendre pied dans le monde. Un récit relativement classique mais efficace donc.