Journal de bord d'un masochiste
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le 6 mai 2024
Cela faisait près de dix ans que je n’avais pas lu un comics Star Trek et j’ai été frappé à quel point ce préquel au jeu du même titre me faisait penser à ceux que j’avais lus du même éditeur. Il y a cette même structure, le même type de situations et cette même manière d’incorporer les flashbacks. Comme d’habitude chez IDW, l’histoire fait intervenir certains personnages secondaires qui n’ont pas eu le droit à beaucoup d’apparitions dans la série. Ici, nous retrouvons Leah Brahms et Jono.
La présence de Brahms se défend puisque l’histoire est supposée être celle de l’expérience qui a coûté la vie du précédent Premier Officier et qui a presque détruit le vaisseau. Or, ce n’est pas tout à fait ce que la bédé nous raconte, d’où la présence de Jono. Il y a bel et bien une expérience et oui ça tourne mal, mais ce n’est pas l’histoire d’une expérience qui tourne mal.
C’est plutôt l’histoire d’une mission de sauvetage qui tourne mal. Le vaisseau est envoyé au secours de Leah Brahms qui aurait été enlevé par des Talariens. Il s’avère qu’elle était là de son plein gré. Elle s’est associée à ces Talariens pour développer ses nouvelles technologies. Cela tourne au vinaigre et la technologie expérimentale de Brahms est utilisée pour s’échapper de l’espace talarien et le recours à cette solution tourne lui aussi au vinaigre.
Il y a techniquement eu une expérience qui a mal tourné, mais ce n’est pas ça qui a mis le vaisseau et son équipage en danger. Elle n’a pas été conduite en tant qu’expérience, mais en tant que moyen de sortie de ce danger.
Cela peut sonner comme du chipotage sémantique de ma part, mais j’y vois un écart réel entre les enjeux évoqués dans le jeu et ceux présentés dans la bédé. Qui plus est, il y a un manque de cohésion entre les deux histoires. Quelques cases toutes au plus s’alignent vraiment avec les dialogues du jeu.
Ce qui est bizarre, c’est que les deux auteurs crédités sont aussi les deux principaux scénaristes du jeu. Ils nous livrent donc une histoire qui ne ressemble pas à ce qu’ils semblaient avoir en tête. Je suppose que leurs idées initiales ont eu le temps de s’estomper entre le moment d’écrire le jeu et celui où ils ont eu l’opportunité d’écrire ce comics pour la promotion du jeu.
Le résultat est donc un comics dont l’histoire semble sortir des vieux classeurs d'IDW avec quelques petites adaptations superficielles. Je note d’ailleurs que les deux scénaristes n’avaient a priori que de la scénarisation de jeux vidéo dans leurs CV avant la parution de ce comics. Je soupçonne donc un fort encadrement de la part d’IDW.
Créée
le 11 mars 2024
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