La grande saga Jojo’s Bizarre Adventure atteint un nouveau stade avec cette septième partie, Steel Ball Run. La Steel Ball Run est la plus grande course équestre jamais réalisée à travers les Etats-Unis, mais derrière cette course se cachent de biens plus sombres desseins.
Tout en gardant intacte l’identité de Jojo, SBR nous fait chevaucher à dos d’une intrigue excitante qui n’a jamais été aussi poussée, et que je vous invite à découvrir par vous-même. En effet, dans ce Western jojoesque, inattendus et rebondissements galopent de pair à bride abattue.
Très rapidement, on constate une évolution fulgurante du dessin qui atteint ici un tout autre palier. Frôlant presque parfois le réalisme, il conserve cependant le sublime du style de Hirohiko Araki qui en fait un style reconnaissable entre tous.
Chaque conflit naissant se transforme en véritable lutte d’une intensité et d’une fureur rarement vues jusque-là dans JJBA. Fini les combats qui avaient l'air d'avoir un simple objectif de remplissage. Ils laissent place à des mêlées aussi sanglantes qu’inventives, et en effet, comment parler des affrontements dans Jojo sans parler d’inventivité ? Grâce à des stands toujours plus pittoresques, maniés par une multitude de protagonistes toujours plus extravagants, l’issue des hostilités n’est jamais certaine malgré des enjeux toujours plus importants.
Tout ce suspense ne dessert pas l’humour caractéristique du manga, qui se tient droit dans ses bottes, et qui reste bien dans la course.
S'achevant avec une conclusion épique et magistrale, l’auteur tient ici les rênes d’une aventure pas moins haletante qu’elle n’est extraordinaire et époustouflante. Araki a certainement mangé du cheval en concevant cette partie qui, qu’on se le dise, a des chevaux sous le capot ! (Lourd)
Sans vouloir justement monter sur mes grands chevaux, je suis convaincu de miser sur le bon canasson en affirmant que Steel Ball Run est à ce jour, le meilleur étalon de la fabuleuse écurie Jojo’s Bizarre Adventure. (Nyo-ho)
(Ceci dit, je n’ai pas encore mis le pied à l’étrier de Jojolion, mais je m’y attelle prochainement)