La critique du Detective : Strange Le Début et la Fin

Strange : Le Début et la Fin

-Collection: Marvel

-Série : 100% Marvel

-Éditeur : Panini Comics France

-Scénariste : J. Michael Straczynski, Sara Barnes

-Dessinateur : Brandon Peterson

-Date de sortie : Le 26 novembre 2005

-Prix : 14€

Alors que Docteur Strange revient sous les feux des projecteurs en ce moment avec une actualité cinématographique excitante (le premier film est prévu pour le mois de novembre 2016) et le choix de Benedict Cumberbatch pour le premier rôle. C’est l’occasion idéale de remettre au goût du jour une des premières créations de Stan Lee et Steve Ditko qui date déjà de 1963. Mais pas seulement, puisque c’est aussi le bon moment pour revenir sur les origines du Sorcier Suprême.

Pourtant, je n’ai pas choisi la facilité en m’en prenant au reboot moderne de J. Michael Straczynski, sorti en 2005 après la publication de six parties rassemblées en un seul tome par Panini Comics France.

Stephen Strange est un chirurgien talentueux qui a tout pour réussir, pourtant il est aveuglé par son orgueil et son avidité. Il ne se remettra pas d’un accident de ski, le privant de l’usage de ses mains.

Alors qu’il dilapide toute sa fortune dans des traitements réparateurs, il va faire la rencontre de l’ancien, un sage tibétain qui le reconduira sur le droit chemin.

Docteur Strange est pour moi un des personnages les plus importants de l’univers Marvel, puisqu’il est l’un des seuls héros à servir de passerelle avec le monde magique. Un univers bien moins approfondi que celui de DC Comics qui a même sa propre équipe de bizarrerie mystique, la Justice League Dark. Il était bon de se procurer les services d’un spécialiste et qui de mieux que J.Michael Straczynski (qu’on abrègera par JMS) pour livrer une odyssée spirituelle au futur Maître des Arts Mystiques. En effet, après son travail sur The Amazing Spider-Man ou son œuvre Midnight Nation, JMS semble être à l’aise dans ce domaine.

L’oeuvre nous fait découvrir le destin providentiel de Stephen Strange. Il ne faut pas s’attendre à de l’extermination de démons en masse, Strange Le Début et la Fin est plus subtil que ça, même si les dernières pages sont vraiment classes et laissent places à de bons moments d’actions. Les rebondissements fréquents vous tiendront en haleine, tout en instaurant un réalisme important puisque si on ajoute à ça le dessin de Brandon Peterson (Uncanny X-men), on entre en pleine immersion dans la quête du Doc.

JMS donne vie à son personnage, le modelant selon ses désirs, Stephen Strange l’orgueilleux chirurgien se métamorphose de façon presque naturelle en Gardien des deux mondes. Certes, le personnage torturé de l’anti-héros qui finira par accomplir des merveilles est encore bien représenté ici, mais les liens et la psychologie des personnages compensent ce cruel manque d’innovation.

Strange Début et Fin est une œuvre classique qui se laisse lire. Sans révolutionner Docteur Strange, JMS a créé une œuvre divertissante et une bonne introduction au Maître des Arts Mystiques.

Note :

7/10