Princesse exhib

Un patchwork inclassable à la nippone, avec pas mal de culs et de cucul. L'auteur ne lésine effectivement pas sur le fan service à base de gros plans de popotins et de boobs XXL. Cette démarche racoleuse est assumée pleinement comme en témoignent les dernières pages de surenchère ironique sur les postures suggestives de l'héroïne. Ca n'en demeure pas moins une facilité certes pas déplaisante mais qui pose des questions sur les ambitions scénaristiques du projet.

Les chapitres n'ont pas vraiment de fil conducteur entre eux et on se retrouve avec des petites histoires autonomes dont le seul but est de montrer des filles dénudées dans des situations improbables. Sur le fond c'est assez archétypal pour le genre avec une héroïne princesse mutine qui s'évade en douce en cachant sa vraie identité. Entre deux plans de fesses le manga semble des fois s'adresser à une audience plus féminine comme en témoigne le chapitre très Shōjo du jeu masqué. Tout ça participe à faire de ce tome quelque chose d'assez bâtard et de singulier, d'extravagant comme annoncé dans le titre.

Les séquences de combats contre les monstres ne sont pas toujours des plus lisibles mais c'est un phénomène fréquent dans pas mal de mangas. A la fin des comptes ça reste quand même assez agréable à suivre, un plaisir coupable mais qui ne le restera sans doute pas si l'histoire ne démarre pas après ce premier tome introductif.