Vivre au mérite
Permettez un semblant de sociopathie appliquée ; quelques réflexions scandaleuses sur un sujet sensible où je poserai un doigt sale au beau milieu d’une plaie ouverte ? Allez, rien qu’un propos...
il y a 5 jours
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Permettez un semblant de sociopathie appliquée ; quelques réflexions scandaleuses sur un sujet sensible où je poserai un doigt sale au beau milieu d’une plaie ouverte ? Allez, rien qu’un propos liminaire de mauvais goût ; un de ceux qui vous feront mariner un fond de vomi dans la gorge après que vous en ayez pris connaissance. Oui, la critique-ci, elle va figurer dans ma liste la plus tendancieuse, et elle y occupera une bien jolie place, soyez-en assurés. J’épargnerai cependant aux âmes ternes l’exposition de mes belles doctrines sous les balises « Spoiler ». Qui désirera les révéler pour s’en imprégner ne pourra alors que s’en prendre à lui-même.
En premier lieu, j’adresse une précision pour qui n’aurait pas lu Suicide Island ; dans ce récit, les pouvoirs publics japonais, considérant que ses administrés ayant cherché à mettre fin à leur jour constituent une charge dispensable et ruineuse sur leur système de sécurité sociale, les expédient sur une île au beau milieu des eaux internationales. Ce qui, pour les cœurs les plus purs – et surtout les esprits les plus légers – apparaît comme un cauchemar, me frappe sincèrement comme une mesure salutaire. Quoi que le coût d’une expédition en hélicoptère ainsi que la sédation des suicidaires pour les convoyer sur l’île représente une dépense trop lourde à mon goût. Une balle de 9mm achetée en gros… ça revient pas à cher l'unité. D’autant qu’on peut aisément la facturer aux familles. Mais bon, toute politique vertueuse reste perfectible, je fais grâce de cela à l’auteur. D’autant que si la fraude sociale se réglait comme je l’entends, il aurait difficilement pu trouver matière à broder sur un manga tout entier.
Que ceux qui, emplis d’espoir en l’humanité, pensent que je fais présentement preuve d’un degré si second qu’il en serait tertiaire ne se méprennent pas… c’est ma plus sincère conviction en la matière que j’exprime ici. Aussi, méfiez-vous si vous apercevez un jour mon nom traîner sur une affiche de campagne électorale, car j’aime les comptes bien tenus et j’ai des projets afin d’œuvrer en ce sens.
À lire Charles Prats et tous les experts ayant un jour évalué le montant faramineux de la gabegie sociale en France, qu’elle incombe à la Sécu ou organismes affidés, le 9mm s’impose de lui-même au nom du bien commun. On me soutiendra que le coût des suicidaires dans cette frénésie de dépenses indues est de toute manière résiduel. Certes. Mais de résidus en résidus, on se laisse lourder de quelques dizaines de milliards à l’année. D’autant qu’il convient de garder à l’esprit que le poids que font peser les comportements inconséquents sur la Sécurité Sociale et l’hôpital public ne sont même pas considérés comme du gâchis, mais des dépenses structurelles tout ce qu’il y a de plus légales.
Que d’économies à faire, mes aïeux, que d’économies à faire…
Il se trouve que ma mère a cherché à se suicider à plusieurs reprises, ne suscitant alors chez moi qu’un profonde d’exaspération mêlée à une indifférence blasée. Si vous la connaissiez… vous comprendriez. Ou pas. Je suis un animal à sang froid après tout et, le mammifère commun, quand il m’observe, présume trop souvent de ma cruauté naturelle.
Le fait est que je me scandalisais chaque fois de tout ce qu’on mettait en œuvre pour sauver qui ne souhaitait pas l’être. Les pompiers mobilisés – qui auraient pu intervenir auprès de personnes ayant, elles, besoin d’assistance – des mois entiers passés à l’hôpital, un personnel soignant qui se plie en quatre pour qui ne le mérite pas, le kiné à domicile, sans compter tous les autres thérapeutes venus faire le déplacement… tout ça, aux frais de la princesse, pour qu'elle nous refasse un énième régime pinard-médoc d’ici à quelques années sur un caprice puéril. Cela, en y allant mollo sur le dosage… pour ne pas en crever, mais bien assez pour que la collectivité ait à en assumer la charge.
Et nous payons pour ça, cochons de travailleurs ; même que nous payons foutrement cher. Mais ma très chère mère, elle, elle vous dira pas « merci ». Je me suis même laissé dire par la rumeur publique qu’elle se plaignait de son sort. Elle qui a eu droit à toutes les mansuétudes de ce monde, dans un pays où des millions de personnes sautent un à deux repas par jour pour finir le mois sur le fil du rasoir ; elle s’en plaint de sa dure condition d’assistée. Elle ose, et elle est sûrement pas la seule.
C’est chose certaine, le pognon ne circule pas là où il devrait aller…
Et des tentatives de suicide loupées, en France ? CENT-SOIXANTE-MILLE PAR AN ! Sans compter ceux qui cachent leur acte derrière une prétendue cause accidentelle.
De grâce, laissez les suicidaires aller au bout de leur démarche. Qu’on prenne des mesures préventives afin de sauver ce qui peut l’être, mais n’allez pas déranger des travailleurs dans les hôpitaux ou mobiliser des moyens prohibitifs qui auraient pu être autrement mieux alloués au profit de la collectivité, pour maintenir en vie qui cherche à réchapper à son existence. Ce qui chancelle ne demande qu’à tomber. Sur les débris de ce qui se sera effondré, on pourra fonder quelque chose, je crois, de plus constructif. Vous voulez moins de suicidaires ? Garantissez à chacun un cadre de vie pérenne. Du genre de ceux où on ne vous ponctionne pas quelques kilotonnes d’oseille pour financer un système social rendu dysfonctionnel au nom d’un sens de « l’éthique » franchement discutable.
Voilà en tout cas le sain plaidoyer que m’aura suggéré notre présent synopsis. Imaginez seulement ce qui a pu me passer par la tête quand, les yeux scintillants d’inspiration, je lisais pour la première fois Battle Royale. Parce que figurez-vous que j’ai aussi des idées neuves pour grimper dans le classement PISA ; mais ce sera pour une prochaine fois.
Suicide Island, donc. Car c’est pour ça que je suis venu. Vous aussi, de surcroît. Eh bien cette affaire, elle s’engage joliment. Même, qu’elle se paye le culot de se poursuivre intelligemment. Plutôt que de sombrer d’emblée dans le tapage, le cri et les larmes, l’auteur aborde ses idées avec maîtrise et minutie, soucieux de nous offrir un cadre vraisemblable ; réaliste. On ne frôle pas non plus le naturalisme bien léché, l’aspect fiction demeure ; toutefois, tout ce qu’on voit, jusqu’à temps donné, nous paraît si plausible qu’on ne se laisse que mieux absorber dans le récit.
Un mot sur l’auteur, et même plusieurs. Il s’agit de monsieur Kôji Mori, que beaucoup retiendront comme celui à qui on aura confié la lourde charge de reprendre Berserk derrière Miura. Ça vous situe son homme. Pour qui la décision ne paraît pas faire sens, une lecture de Suicide Island et une libre appréciation de la scénographie en présence vous conduira, je pense, à saisir le pourquoi de ce choix. Mais Miura, ça n’est pas que de la pagination. Y’a en principe comme un impératif graphique qui pèse aussi dans la balance. Et dans ce registre-ci, monsieur Mori se débrouille. Certainement pas assez pour reprendre Berserk – oh bon Dieu non – mais son empreinte sur Suicide Island est éminemment perceptible.
Je croyais pouvoir reprocher aux personnages de tous se ressembler, pour finalement saisir que cela était l’intention de l’auteur. Ce sont des personnages communs qui nous parviennent, des quidam, du lambda ; pas de ces boursouflures gavées de charisme artificiel comme on en trouve partout ailleurs. Cet aspect « banal » de leur conception artistique contribue, là encore, à renforcer la vraisemblabilité du récit qui nous porte. On les distingue par de modestes différences et, dans le faciès, on y trouve du Hitoshi Iwaaki. Le dessin sait ici se mettre au service du périple qui nous est narré.
Au regard de la multiplicité des protagonistes en présence – car sur cette île, on y jette les suicidaires par dizaines – le personnage principal saura rester effacé. Il ne sera pas ce protagoniste éclatant venu faire la différence, restant spectateur et victime dans un premier temps, afin que nous découvrions ce nouvel ordre social qui s’échafaude dans la panique et la précipitation.
Les personnages, par leurs bassesses tristement humaines, sont crédibles pour beaucoup d’entre eux. Aucun n’irradie de trop dans les cases et aucun – jusqu’à tard dans l’œuvre – ne s’efface derrière un quelconque archétype trop marqué. Je trouve là encore des proximités avec Hitoshi Iwaaki, cette fois, en ce qui concerne l’écriture.
Le cadre permissif de cette île sans loi et abordé de manière réaliste, sans excès ni bienveillance naïve de la part de la narration. On ne peinerait pas à s’y croire, ce qui ne rend l’immersion que plus facile.
Et puis, y’a la garniture sur la viande ; les éléments qui incombent à ce récit spécifique, l’un d’eux en particulier, à savoir le survivalisme. On parle ici de survivalisme intelligent, la crédibilité étant alors le maître-mot de Suicide Island. Tout ce qui se rapporte aux méthodes de pêche, de chasse et d’agriculture se trouve solidement étayé par une riche documentation. Une documentation loin d’être académique alors que l’auteur se sera essayé à la plupart sinon la quasi-intégralité des mécanismes de survie mis en branle tout du long de l’œuvre. Et ce qu’on lit, alors, n’en finit plus de nous apparaître plus réaliste à chaque nouvelle page qui vient.
J’avais le sentiment de relire Golden Kamuy par instants ; c’est dire si je me délectais du contenu qui nous était offert ici. Tout ou presque ayant été expérimenté par l’auteur, l’intensité du ressenti nous jaillit à la gueule pour ce que ça a d’authentique
Un FB avec senpai qui ne se commet pas dans le pathos, et frappe juste sans avoir à taper fort où s’éterniser plus d’un demi-chapitre
Des introspections de Sei qui, si elles me gonflaient au départ, ont largement contribué à façonner son caractère et le faire évoluer de manière fiable, notamment durant sa première chasse.
Sei n’est pas un justicier bien qu’il finisse par en avoir les atouts et les attraits. Il évite de tuer les siens et parvient même – de manière cohérente et réellement envisageable – à rallier à lui des déshérités comme Kenichi (non, pas celui-là). C’est autre chose que Naruto, s’en allant remettre de bonnes idées dans la tête des mécréants en tapant très fort dessus. Ou la jurisprudence Nagato comme l’appellent les experts.
Au crédit de l'œuvre figurent es querelles de groupes, réalistes et authentiques, avec le sentiment de peur que suggère une guerre, même aussi piteuse puisse-t-elle être avec les moyens à leur disposition.
Indéniablement, il s'agit du premier bon manga à se laisser prendre dans mes filets depuis ce qui me paraît être des siècles. Mes abonnés commençaient à crier famine.
Tout était si bon. Et il a fallu faire tomber le couplet sur la dysphorie de genre. Y’a fallu. La propagande qui souffle en ce sens, par les temps actuels, est si envahissante, qu’on ne peut que nécessairement penser à mal et montrer les crocs quand elle nous vient. Mais dans le cadre de ce récit, où des individus mal dans leur peau au point d’en devenir suicidaires se trouvent parqués, ça fait sens. Ça fait chier ; mais ça fait sens.
S'il n'y avait eu que cette ombre au tableau, mais quelqu'un a semble-t-il appuyé sur l'interrupteur à un instant donné. Arrivent alors des purs méchants de cartoon, rompant avec l'authenticité des caractères présentés jusqu'à lors, toujours avec la gueule de ce qu’ils sont, du calculateur froid et apathique à la brute sanguinaire au sourire carnassier. Kôji Mori aurait franchement gagné à largement nuancer Sawada dans ses comportements, sans pour autant avoir à ôter une iota de ce qui constitua la politique à même de consolider l’ordre social dont il était la clé de voûte.
De mémoire, et mon tempérament rancunier la conserve tenace dans ses âpres souvenirs, j'ai rarement vu autant de cas de conscience chaque fois qu'un personnage principal blessait un adversaire depuis Vinland Saga. Je crois que l’altruisme excessif s’émousse après une phase de survie prolongée.
Peut-être puis-je aussi reprocher que tout se passe trop bien au niveau des récoltes. Mais pour une si petite communauté, la disette n’est guère un problème à condition de planter à foison.
Puis... Ken a bien tort de chercher à s’accrocher à Nao. Conseil de survie pour les plus vertueux : ne misez jamais sur la pute en lui espérant un cœur d’or. Ces bêtes sont résolument brisées, vous saisir d’elles, c’est vous lester vers les abîmes.
Sans compter tout cela et le reste, la dégringolade, lente et sans éclats, se poursuit avec notamment la présence de personnages introduits tardivement qui prennent soudain de l’ampleur, comme ce fut le Ryuu par exemple. Y'a comme des ratures qu'on peut pas faire semblant de ne pas les voir. Mori reste après tout l'auteur de Holyland, il revient de loin sur le plan de l'écriture, aussi ai-je été magnanime dans ses travers.
Sur le dernier tiers de l’œuvre, l’intrigue s’étire laborieusement. Le sauvetage de Tomo se perd en verbiages abscons et à rallonge, Sei nous revit l’arc ermitage de Miyamoto Musashi et voilà on traîne des pieds dans le parcours du récit. Tant et si bien qu’on en vient à se demander si cette histoire, par hasard, ne s’apprêterait pas à cheminer à reculons. Les personnages se vident peu à peu de leur substance, on ne retrouve plus ces mêmes protagonistes des temps premiers.
L’escapade de Sei et Liv n’est pas déplaisante, mais n’a rien d’enthousiasmante et créé une trop longue parenthèse dans le récit
On a complétement oublié l’intrigue des criminels expédiés sur l’île – que nous ne verrons jamais – tout comme l’ermite que Sei aura rencontré qui nous reviendra sur le devant de la scène quatre chapitres avant la fin. Au gré du plus pur hasard, il passera par là, là où il fallait au moment où cela se trouva le plus opportun. Quelle chance pour Sei ; quel dommage pour le lecteur qui, je pense, sera quelque peu sidéré de ce joli coup du sort porté à bout de bras par une narration qui, à ce stade, énonce son récit d’une bouche pâteuse.
Tout se passe trop bien, globalement, même dans l’adversité. Les morts sont quasi-occasionnelles passées le deuxième tome, et ne concernent généralement que des personnages tertiaires ou, au mieux, secondaires.
Sei, au détour d’un demi milliard de voies sans issues philosophiques, comprend enfin le « pourquoi » de l’existence après l’accouchement de Nao. Bien joué, mon gars, tu as compris, sur le tard, que la finalité d’un organisme biologique consiste à perdurer dans le temps au moyen de sa reproduction. Remarquable.
Tout s’arrange tout seul après que le grand méchant soit mort. Les navires de patrouille qui prévenaient la fuite de l’île seraient apparemment en bisbilles avec d’autres forces navales – allez savoir pour quelle raison, ou même, comment les personnages sont au courant.
Alors en toute fin, puisqu’il n’y a plus rien à dire, puisqu’il n’y a plus rien à faire, mais qu’il faut tout de même bien clôturer la bagatelle, on tue Ryô. Ça se fait comme ça, sans que la démarche n’ait ni incidence, ni intérêt. Pour donner le change ; rien qu’un « Vous avez vu, y’a quand même du drame dans mon œuvre » de dernière minute. Seulement, ça tombe mal à propos, car ça tombe trop tard. Tout est réglé, il n’y a plus aucun problème sur l’île, Ryô, qui plus est, disparaissait presque au milieu de figurants depuis près de trois volumes. Alors le tuer à ce moment-là… c’est une faute narrative bien médiocre. Tout ça m’a rappelé la mort de Neji. Celle d’un personnage autrefois marquant, oublié dans les pages du récit, qu’on donne en holocauste comme ça, histoire de dire que tout ne se sera pas passé bien pour les gentils. Excepté que si, mais avec une mort inopinée et sans intérêt tombée de nulle part. Serait-il mort au faîte de sa gloire, lorsqu’il occupait encore un rôle primordial à la moitié du script, que sa mort aurait été mémorable. Là, il crève à tout hasard, en fin de parcours, comme un moustique sur un pare-brise qu’on aura aussitôt expédié d’un coup d’essuie-glace.
Et le tout, avec un discours de grand méchant blasé énoncé par Kai où, pas un mot ne vaudra la peine d’être retenu. Avec l’option demoiselle en détresse et dénouement final au sommet avec le protagoniste ; s’il vous plaît. Penser que Suicide Island a été si authentique, si vrai… pour virer sur le dernier quart dans le cartoonesque le plus stérile, voilà qui entame méchamment l’image qu’on retiendra de l’œuvre. Et croyez moi que ça traîne, cette affaire. Fallait boucler le dernier tome, comprenez-vous, donc on aura rallongé la sauce bien qu’elle fut déjà suffisamment infecte sans qu’on ait besoin de rajouter de l’eau croupie.
Sei a à peine eu le temps d’entendre le discours niais de Kai après qu’il lui ait perforé le cœur – parce que vous pouvez apparemment palabrer encore six heures dans ces conditions – que les hélicoptères arrivent. Pas un « bonjour », pas un « merci », les gars arrivent, sauvent tout le monde parce que, sans nous dire ce qui a motivé leur décision. Ils arrivent parce que c’est l’heure de boucler, et puis c’est tout.
Tous ou presque sont restés sur l’île. Sei et Liv ont eu un enfant, de même que Casquette et Tae ou Reiko et Ryû. Sugi est quant à lui devenu le gouverneur de l’île mais il se la mettra sous le bras en ce qui le concerne, parce qu’il n’y a pas d’amour à avoir pour les binoclards. Tout le monde trouve un dénouement heureux. « Et Josselin », me demanderez-vous, « qu’est-il devenu, celui-là ? »
Il est devenu franchement aigri de voir à quel point l’œuvre se sera effondrée sur elle-même à force ne plus trop savoir quoi dire d’elle. La légende prétend qu’il glisserait de la mort aux rats en granulés dans les piluliers des suicidaires convalescents. Bien que les faisceaux d’indice abondent lourdement en ce sens, la police, cependant, n’a jamais pu le démontrer.
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