Cette première saison d'Ultimates a une écriture très cinématographique tout comme la saison 2.
C'est un gros blockbuster destiné à être adapté au cinéma par un des auteurs qui connaitra le plus d'adaptation de ses œuvres au cinéma ces dernières années. C'est un gros blockbuster avec tout les codes du genre mais c'est également sa limite, c'est à dire que ça ne dépasse jamais ce cadre. Certains moment sonnent parfois assez faux ou superficiel.
L'histoire a déjà été vu mais ce n'est pas mon reproche car tu as lu 15 comics, tu les as tous lu niveau histoire et c'est comme pour les films d'ailleurs, ce n'est pas propre à la bande dessiné. C'est juste qu'en terme de dessin ,d'ambiance, de personnage, il manque un petit plus qui me ferait totalement adhérer à l’œuvre.
Après, c'est du Millar de 2002 très ancré dans son époque en proposant des héros plus ambigus, plus humains. La critique de cette période est The Boys d'Ennis où tout les supers héros sont des connards qu'on aime voir se faire dessouder.
Ce coté humain, plus ambigu moins parfait rend tout de même les persos plus intéressants que ceux du film Avengers.
Et c'est pareil pour tout. Cette BD, c'est ce que le film Avengers aurait du être. C'est Avengers en mieux et plus 1er degré. Une œuvre à lire un samedi soir pop corn à la main mais qui ne rentrera jamais dans le large panthéon des grands arcs de comics à lire absolument.
6.5/10