Ca fait longtemps que je ne lis plus du Millar. Je trouve que c’est devenu vraiment de l’esbrouffe et ça fait bien longtemps qu’il n’a pas fait quelque chose de bon. J’ai pourtant pris Supercrooks car j’avais bien aimé Wanted et repartir sur le coté super-vilain pouvait donc être intéressant.
J’ai été déçu par le scénario non pas que j’en attendais grand chose mais repomper à ce point Ocean’s Eleven, je dois dire que là, même venant de lui, c’est une déception. Sérieusement tout y est, les persos, l’univers... Vraiment, je trouve ça indigne et je pense que le type qui a écrit le film devrait demander des royalties parce que là, c’est tout de même grossier et c’est je trouve se foutre un peu de la gueule du lecteur.
Pour autant je dois dire que Millar est tout de même fort. Il ne se passe pas grand chose pour quatre épisodes mais ça se lit bien, pas forcément trop vite et il y a donc une sorte de rythme assez agréable. Je ne me suis pas ennuyé à la lecture même si en refermant le bouquin je me suis dit tout ça pour ça.
Au dessin, Leinil Yu est franchement plus lisible que les derniers travaux que j’avais lu de lui chez Marvel. Il est aussi plus constant comme quoi un peu de repos et une mini et ça repart. Les fans sauront donc apprécier le dessinateur en grande forme. Pour ma part, j’ai bien aimé même si son style n’est pas ma tasse de thé.
Au final Supercrooks est une bande dessinée que je conseille pour passer un agréable moment de lecture au soleil dans son jardin ou sur la plage. Si possible, empruntez le à une médiathèque, faites le vous offrir mais ne gaspillez pas votre argent car ça ne vaut pas le coup.