La guerre a toujours été le privilège des nantis.
Une histoire intéressante. Elle part sur un constat important, où Superman vit une véritable introspection après avoir perdu la femme qu’il aimait. Il essaye de réparer son erreur mais ne fait au final qu’aggraver la situation, au point d’inquiéter les membres de la JLA. À côté de ça, on suit un prêtre atteint du cancer qui cherche à trouver son chemin. La première partie est surtout là pour introduire le concept de « l’arme » et la seconde partie, qui constitue le véritable cœur du récit. On découvre alors ce qui se cache derrière tout ça : une utopie là pour sauver le monde. Cependant, tout finit par s’écrouler et Superman comprend qu’il ne peut pas sauver tout le monde. Cette introspection le marquera donc profondément. La lecture n’est pas forcément simple aux premiers abords, mais au fil du temps, on finit par comprendre. Les dessins de Jim Lee sont toujours aussi superbes, fluides, dynamiques, alliant à merveille un style réaliste avec le côté fantastique des super-héros.
Ce n’est pas mon album préféré, mais c’est une histoire très intéressante dans sa construction et le message qu’elle fait passer, tout en positionnant Superman comme véritable dieu parmi les humains.