Fallait-il vraiment poursuivre cette saga ? Peut-être... Mais pas comme ça. Ce quatrième tome est une cruelle déception.
Ici, les passagers sortent du train et se retrouvent dans le dernier bastion de l’humanité : un parc d’attraction construit sous une centrale nucléaire.
Avec son discours écolo et antinucléaire simpliste, sa description d’une société dictatoriale caricaturale (les aiguilleurs qui la dirigent comptent parmi les pires stéréotypes des personnages scientifiques, forcément cinglés), cet épisode ressemble plus aux innombrables dystopies pour adolescents qui pullulent dans les bibliothèques (Divergente, Le labyrinthe...) qu’au chef-d’œuvre de Bong Joon-Ho.
Sans compter les dessins de Rochette, surchargés d’ombres et au trait grossier, qui permettent à peine de différencier les personnages (on se demande une case sur deux qui est représenté...).
Olivier Bocquet semble vouloir se justifier dans les dernières pages, mais le mal est fait...