Un bon moment
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Le jeune Paul, sa soeur Daphné et sa mère atterrissent sur la planète Altaïr-3 pour retrouver le père, Jonas Clauden. Dans l'avion, Paul a un coup de foudre pour une jeune fille, Claire, dont il garde une photo volée. Le père n'est pas au rendez-vous, et la mère prend un emploi de serveuse. Le spatioport est mal famé : un Stepanerk (imaginez un centaure-crabe) défend la famille lors d'une agression. Il emmène Paul dans un cyberbordel, où on lui dit que son père est parti travailler dans les bancs de perle. Hasard incroyable : un explorateur, Stanford, accompagné d'une jolie assistante et d'un certain Peeters, propose de l'en rapprocher en l'intégrant à une mission d'étude de ruines. Paul convainc sa mère.
L'expédition part sur un bateau et le Stepanerk les sauve à maintes reprises (il peut anticiper les dangers) : d'un poisson géant, d'un banc de monstres marins, de bêtes sauvages. Les ruines révèlent un abandon des anciens autochtones il y a moins de 80 ans, ce qui suggère une catastrophe brusque. Ils trouvent une vaste cavité hémisphérique dans le sol, qui pourrait correspondre à une porte quantique. Fin de l'épisode.
C'est de la SF à la Belge, comme chez Schuiten et Peeters. Les visages ne sont pas très expressifs, l'univers un peu étriqué, mais ça fait un peu partie de l'ambiance. Ne vous attendez pas à de l'action frénétique ou à du sexe à gogo (encore que les décolletés de maman m'ont surpris). L'univers est sympathique, mais on ne cherche pas forcément à vous faire vous identifier au jeune héros, qui a ses défauts. Le scénario part un peu dans différentes directions, comme une torche qui, balayant une pièce sombre, n'en montrerait qu'un élément à la fois. ça donne envie de lire la suite. Pourvu que le héros ne devienne pas trop geignard, ça peut être sympa.
Un premier tome de saga qui fait assez envie, alliant une SF rationaliste et de multiples pistes de mystère. Le dessin reste un peu raide et pourrait être plus expressif, mais on se laisse embarquer dans l'aventure.
Créée
le 18 août 2017
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