C'est beau mais c'est con...
L'asile d'Arkham est en proie à la panique. C'est le bazar et les internés profitent d'un problème de sécurité pour s'échapper. Du moins, pour les plus méchants... Pas de bol pour Batman qui va avoir fort à faire pour les arrêter. Il va cependant se laisser distraire par un lapin blanc (avec des boobs) et va avoir du mal à empêcher la catastrophe... Ainsi, il va avoir fort à faire pour remettre tout le monde sous les verrous... Tout comme le reste de la bat-family.
David Finch reprend son titre pré-relaunch qu'il avait peiné à faire avancer, mais il est accompagné cette fois par un co-scénariste en la présence de Paul Jenkins. Mais ce n'est pas franchement mieux. On tombe ici très vite dans la routine et le faux grand spectacle. On a des guest comme Flash ou Superman, on a une galerie de vilains très fournie dans ces épisodes... Mais la vrai menace peine à se dessiner et à nous intéresser. La révélation finale n'ajoutant absolument rien de vraiment concluant à la sauce.
On lit le tout avec un plaisir coupable mais sans grandes palpitations. On s'inquiète à peine pour le Flash. On oublie vite la terreur inspirée par Scarecrow ou Bane... On se demande un peu ce que Superman fout là... Le tout est décousu et sans vraiment grand intérêt. Et je ne vous parle pas des clichés de narrations.
Seul intérêt que j'ai eu, mais qui a été carrément trop peu exploité, c'est le cas "James Gordon". Les auteurs nous montrent ici un commissaire fatigué et seul. Pris entre sa hiérarchie véreuse, l'absence d'un véritable ami sur qui il peut s'appuyer, le retour de son ex-femme (vu dans Batgirl Vol. 1), ou le fait que sa fille joue de nouveau les "héroïnes" (plusieurs indices nous laisse supposer qu'il est au courant de cet état de fait). Vraiment dommage que ça n'aille pas plus loin que ça et n'ouvre pas sur de nouvelles conséquences... Du moins pour l'instant...
Reste le dessin et la patte graphique de Finch qui fait de l'excellent travail en plus de livrer à temps ! Aucun retard sur le titre en un an de production, c'est incroyable. Même si il s'est vu remplacer sur un ou deux numéros, histoires de tenir le rythme sans doute. Un beau livre, mais vide de sens et d'intérêt. Dommage...
Reste à espérer que l'arrivée de Hurwitz sur le titre redressera la barre (mais il parait bien que oui, pas encore lu cependant).
A noter dans la VO, la présence du numéro #9 dans le recueil, il s'agit d'un one-shot de l'event "Night of Owls". Il n'ajoute pas vraiment d'intérêt à tout ça. Mais je me devais de le signaler ! Il revient surtout sur un des Talon qui va s'en prendre à Lincoln March, un candidat à la mairie vu dans "Court of Owls".
Fan de Batman ou non, vous pouvez dans tout les cas, passer votre chemin !
Vous pouvez aussi retrouver la liste des New 52 que j'ai, ou que je vais critiquer sous peu, ici :
http://www.senscritique.com/liste/Comics_l_integrale_des_New_52/133144/