The breaker est un manhwa co réalisé par Keuk-Jin Jeon et Jin-Hwan Park en 10 tomes et se trouve être la première partie d'une trilogie. C'est mon premier manwha et au début ça surprend. Le style graphique est différents et les noms sont pas évident à retenir au début. A la différence du japonnais qui assemble des syllabes facile à retenir, le coréen lui est bien plus compliqué et on va se retrouver avec des noms comme Gumoonryong, Jae-Myung Cho ou encore So-Chun Hyuk sans oublier le fameux Hyun Won Ji Gyung. C'est pas facile au début et on se contentera de "machin", "truc" et "bidule".
Shi-Woo (machin), notre personnage principal, est un lycéen qui se fait tabasser à longueur de journée par ses camarades. Un jour, sa vie bascule avec la rencontre de son nouveau professeur d'anglais qui se trouve être un expert en arts martiaux. Chun Woo (bidule), ce mystérieux professeur à la fois dragueur et complètement déjanté est plus mystérieux qu'il n'y parait. Il fait parti d'une société secrète appelée murim qui est un rassemblement de pratiquants d'arts martiaux aux capacités surhumaines. Cette société s'organise dans l'ombre pour retrouver un dangereux individu du nom de Gumoonryong (truc) ... Bon d'accord, ça fait un peu synopsis Wikipedia mais il fallait bien planter le décors.
Notre héros pour protégé sa seule amie va supplier son professeur de le prendre pour disciple. Au début Shi-Woo est un vrai bon à rien, lâche et pleurnichard mais sa progression aussi bien physique que psychologique est bien amené et très satisfaisante. Son professeur lui semble distant voir peu intéressé. C'est normal car Shi-woo lui a forcé la main. Pourtant Chu Woo va prendre son rôle à coeur et il n'hésitera pas à voler au secours de son disciple, même si il refuse de l'admettre. En vrai c'est un peu une tsundere façon Vegeta.
On a ici un manga bien maîtrisé, le scénario est plaisant à suivre et on voit que l'auteur sait où il va. Les personnages sont développés et charismatiques et les plus forts en impose vraiment. Le background est riche mais l'auteur ne rentre pas trop dedans. C'est suffisant pour être intéressant et sentir qu'il en garde sous le coude pour la suite de la trilogie.
Le coup de crayon est magnifique, c'est beau, propre et le niveau de détail est stupéfiant. Prenez par exemple les décors ou simplement la garde robe des personnages qui change régulièrement. C'est un petit détail comme ça, mais c'est toujours plus sympa qu'un personnage toujours habillé de la même façon #Naruto #Luffy #Goku
Les combats ont vraiment la classe, c'est vraiment un plaisir à chaque page. Les techniques sont certes surhumaines mais pour le moment, personne ne lance de boules de feu et c'est plutôt tant mieux. Tout reste centré sur les arts martiaux avec une base plus ou moins cohérente. Les combats sont dynamiques et surtout ils ne traînent pas en longueur. Le monde du Murim est divisé en plusieurs clans et chaque clan a son style de combat et ses propres technique qui servent aussi bien pour l'action que pour le background.
C'est un sans faute sur cette première partie, les 10 tomes sont bien dosé. The Breaker s'impose comme une référence pour les fans d'art martiaux. Il serait dommage de passer à côté.