Critique numéro par numéro.
The Flash Rebirth #1 [Juin]
Comme la plupart des numéros Rebirth, ce numéro nous fait un récap' de tout ce qu'il y a à savoir sur le héros avant d'entamer le nouvel arc au prochain numéro. Et comme souvent, un numéro entier, c'est un poil long pour faire un récap' intéressant.
Ici, le numéro est divisé en deux parties, la première qui revient sur l'origin-story de Barry Allen, sur l'histoire du meurtre de sa mère par Zoom et tout ça, ce qui est plutôt intéressant parce que je ne suis pas hyper au fait de cette actualisation des origines du perso (moi je connais que celles du Silver Age), et en plus c'est vraiment très bien dialogué et c'est mélangé avec une histoire de visions mystérieuses qui perturbent Flash, ce qui permet de ne pas être dans un discours trop planplan des origines du perso.
Ensuite, dans la seconde partie, on a le droit à un récap' de ce qui s'est passé pour Flash dans le DC Universe Rebirth #1 et à une prolongation de cette intrigue. Et là, on se dit chouette, on va commencer à avancer sur cette histoire dont tout le monde à envie de connaître la suite. Sauf que non, ça n'aboutit qu'à du remplissage stérile puisque visiblement DC préfère garder toute cette intrigue pour plus tard (savent-ils seulement ce qu'ils vont faire avec, de toute manière ? Regardez l'histoire de la lettre de Flashpoint...).
Mais bon, comme je l'ai dit, Joshua Williamson assure sur les dialogues, donc l'ensemble se lit plutôt bien, sans être non plus incroyablement trépidant. Aux dessins, Carmine Di Giandomenico fait comme toujours un boulot plutôt efficace, et il à l'avantage d'être à peu près bien colorisé (ça dépend un peu des pages, celles en civil me semblent plus réussies que celles en costume où ça surcharge un peu d'effets en tout genre).
A voir le premier numéro désormais, où le scénariste pourra certainement d'avantage se lâcher et nous montrer son vrai potentiel. [6]
The Flash #1 [Juin]
Y a une belle énergie dans la partie graphique. Giandomenico s'amuse bien avec les éclairs de Flash et le coloriste arrive à donner de belles ambiances aux dessins, donnant la luminosité et le côté "joyeux" qui convient à une série Flash. Du coup c'est plutôt sympa.
Par contre, côté scénar', Williamson est bien loin du départ canon de sa série Image "Birthright" et nous offre un premier numéro poussif. Comme souvent avec le scénariste, la fin de l'épisode est réussie, mais avant ça on se fait un peu chier à exposition-land. Et vas-y qu'on nous rappelle encore une fois les origines du Flash qu'on connaît tous par cœur, et vas-y qu'on nous repositionne sa relation avec Iris et Wally, et vas-y qu'on nous montre ses collègues flics et une enquête de routine... Ça passe 10 ans à poser la situation initiale, à répéter que Barry aimerait tout faire à la fois mais ne peut pas et l'élément déclencheur du premier arc n'arrive qu'à la toute fin, ce qui est bien frustrant.
J'espère que la suite de l'histoire aura un peu plus de tonus. [5]