Un coup de pied au cul à la poésie, un coup dans les burnes à la philosophie, Sfar tape dans l'underground menant sa plume et son trait maladroit mais expressif là ou il veut, ou là ou il ne s'y attends pas. Un bordel onirique cauchemardesque, ou la luxure, la violence, le trash réunit des personnages absurdes, sans profondeur, sous prétexte d'une bédé libre , critique d'une société de consommation toujours à la recherche d'extrêmes. C'est crasseux, décousu mais coloré. Un ouvrage érotico-bordélique, ou Sfar se laisse aller à l'aléatoire et aux extrêmes dérives ,lui qui est attendu au tournant à chaque pensées, l'auteur prolifique se fait plaisir en jouant l'ado, dessinant des bananes génétiquement modifiée s'initiant à la kinésithérapie, des lions et des tigres musiciens ou jaloux. Un homme sans peau, une méduse tatoueuse, un god dog ou un dog god.
Un gros trip trop simple, ou le dessin brouillon croqué à la va vite côtoie des modèles réels en petite tenue. Du grand n'importe quoi. Mais ma curiosité me poussera vers le tome 2 si tome 2 il y aura.