Britney spears
Le LSD, ça beau être toxic, ça donne parfois des trous noirs. Charles Burns et les drogues hallucinogènes c'est une longue histoire, des overdoses de sa jeunesse à son oeuvre graphique. Sur le papier...
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le 27 déc. 2010
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Charles Burns nous avait littéralement envoûtés avec son incroyable "Black Hole", mais à lire "Toxic", qui semble débuter une nouvelle série encore plus... euh toxique, justement, il semble que son inspiration ne soit pas tarie, au contraire : les 54 pages de ce (trop) court album - en couleurs, cette fois - offrent une nouvelle expérience extrême, et évidemment profondément déroutante, voire dérangeante, sans jamais tomber dans la facilité onirique qui plombe souvent ce genre de "trip" halluciné. Ici, entre les références pertinentes - et superbes - (Hergé et William Burroughs fournissent les univers de référence) et la manière parfaite dont Burns capture le mal être adolescent comme le vertige de la création artistique comme exutoire à la souffrance intime, Burns frappe terriblement fort, chaque image, chaque page étant un prodige de construction esthétique et intellectuelle. Attention, pur chef d’œuvre ! [Critique écrite en 2010]
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Créée
le 19 sept. 2014
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