Ce troisième volet des aventures très sentimentales de notre Grand Vampire - personnage assez Burtonien, avouons-le - se met d'un coup à dérailler méchamment, avec l'irruption horrifique et hilarante des personnages de "la Fille du Professeur" (la momie Imhotep II et le Professeur Bell), puis surtout, avec une incroyable dissertation sur la perception de Dieu - et donc de l'homme - en fonction de la religion à laquelle on appartient. Cette conclusion, drôle mais pessimiste en ces temps de fanatisme omniprésent, place clairement Sfar au-dessus du lot des auteurs communs de la Bande Dessinée, et confirme la richesse et l'originalité d'une réflexion religieuse déjà à l'oeuvre dans le "Chat du Rabbin". [Critique écrite en 2004]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.