- Après son voyage initiatique au fond des océans, Hellboy se remémore quelques-unes de ses enquêtes. L'hydre et le lion d'Alaska, jadis terrassés par Hercule, les sorcières des forêts norvégiennes, les goules de Londres... Autant de rencontres qui le ramènent inévitablement vers cette exposition new-yorkaise d'art africain où il découvre sa lointaine parenté avec Makoma, héros civilisateur tanzanien.
De nouveau un tome "flashback". Cette fois-ci Mignola appelle des copains pour illustrer ses histoires.
Trolls et Sorcières prend le même format que La Main droite de la Mort, l'illustration du bestiaire fantastique mondial. Tout aussi plaisant que ce dernier, il possède cependant moins de défauts.
En nous emmenant en Malaisie avec la Penanggalan, en Grèce avec l'Hydre et le Lion d'Hercule. Mignola se permet un peu plus de trash et de contenu plus philosophique.
La Norvège est aussi représentée avec la Sorcière-Troll ainsi que Prague avec un vampire tout ce qui a de plus standard. C'est d'ailleurs sur ce chapitre que Mignola nous présente P. Craig Russell, ce qui peut être déconcertant au début mais qui se mari bien dans l'univers de Mike Mignola.
Que des chapitres court qui nous emmènent un peu partout dans le monde.
Mais mon histoire préférée est aussi la dernière qui est représentée.
Et cette fois on va en Afrique, en Tanzanie, pour nous plonger dans l'histoire légendaire de Makoma. Le second invité de ce tome sera Richard Corben qui dessinera la partie "fantastique" de ce chapitre.
Le mélange de style se mari bien, les petites histoires racontées sont toute sympathique.
Trolls et Sorcières* fait partie de ces tomes qui nous emmènent ailleurs avant le run final du colosse rouge et de son affrontement final.