Ce qui fonctionne bien dans un album de Pierre Tombal, c'est le rythme des gags. En effet, on peut y trouver des gags en une page, d'autre en 3 pages, etc. Cette diversité donne vraiment du corps. Les premiers albums qui ne contiennent que des gags en une page sont plus faibles. Puis, ce serait dommage de se contenter d'un gag d'une page avec un univers si riche, dont l'intérêt ne réside pas forcément en une chute somme toute attendue. En plus, il y a de temps en temps des gags qui dépendents uniquement des dialogues, où Hardy se contente d'un seul cadrage pour toute la page. C'est le cas ici. Ce style change radicalement et participe aussi du rythme de l'album.
Album qui est très bon, une fois de plus. les histoires sont bien racontées, même si on commence à vraiment déceler des thèmes récurrents. Hardy poursuit son chemin de dessinateur avec de belles compo et une gestion des ombres toujours aussi gothiquement efficace. Enfin, de très bonnes couleurs qui renforcent véritablement le côté jeté du dessin.
Bref, un très bon divertissement.