Peut-être que j'exagère, ou peut-être pas.
En vrai j'ai bien aimé ce personnage haut en mercurochrome bichromate.
Un trait appuyé sans tomber dans le gras et pourtant c'est ce qui lui manque et c'est ca qu'à trop bien réussi City hunter.
Sekikawa n'en fait pas trop parce qu'il a peur de tomber dans le genre, ce qu'il fait que l'on ne fait que lire les grandes lignes d'un brouillon : un truc difficilement lisible alors que pourtant il n'y a que très peu de trait qui se battent en duel en ne cherchant qu'à tourner en rond pourtant.
Les contradictions intrinsèques à une aventure à reculons.
Et ca se ressent dés le milieu où on se demande où ca va pas parce qu'on s'ennuie mais parce que chaque page est un (non)-évènement en soi, une déflagration de dessins, une fuite en avant par implosion de faits, connectées entre eux par leurs cendres, des bribes de connexion du bruit blanc circonscrit par des traits de ville noire.
Le résumé de Sc se suffit à lui-même cette fois pour montrer à quel point tout cela est empli de vacuité.