Trois épisodes pour conclure la première ère Ultimate. Trois épisodes bien différents. Bendis, à travers Jameson, rappelle son run en racontant de vieilles histoires qui bizarrement ne sont pas toujours en raccord avec ce qu'il a pu écrire précédemment (l'histoire sur Hulk par exemple). Le récit est bien écrit et Bendis ne verse pas trop dans le pathos volontaire.
Joe Polaski relate ce qui est arrivé à Johnny Storm, sa capture par Dormammu puis sa libération par Ben et Jane. Une fois ce rapide récapitulatif, il fait exploser l'équipe. L'épisode est intéressant et bien mené par le scénariste qui fait grandir nos héros dans des directions différentes et montre bien que l'âge de l'adolescence est dorénavant fini.
Aaron E. Coleite enterre les mutants décédés dans un épisode assez classique, où le lecteur peut ne rien ressentir tant c'est classique et le pathos est forcé à l'inverse de Bendis sur l'araignée. Il reste quelques jolis passages écrits comme Kitty allant chercher le bras de Logan.

Au dessin, nous avons le droit à de nombreux artistes. Mark Bagley revient pour le bonheur des fans assister à la fin d'une série dont il aura assuré 113 épisodes sans fill-in, un exploit pour notre époque. Il est aidé par Stuart Immonen qui l'avait remplacé de bien belle manière.
Robert Atkins s'occupe des FF et son trait bien que correct n'est pas des plus plaisants à lire. Il reste malgré tout un bon faiseur.
Ben Oliver ferme la marche sur les X-Men. Son style est très agréable à lire mais la couleur et les effets gênent parfois la lecture, ce qui est bien dommage.

Au final, un requiem assez bien géré qui permet de conclure définitivement l'univers Ultimate 1.0, avant de passer à la suite, qui devra gérer pour une fois il est vrai, une énorme crise qui a changé l'avenir de ses héros.
Kab
7
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le 11 mars 2011

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Kab

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