Daniel Pennac raconte à son amie Florence Cestac ses souvenirs d’enfance, quand il allait en vacances chez sa grand-mère et fréquentait un couple d’originaux vivant un amour fusionnel.
Avec son style inimitable et identifiable entre mille, Florence Cestac s’est donc emparée de cet étrange récit de la vie d’un couple pas comme les autres en essayant de rendre plus vrai que nature l’histoire de ces gens. Malgré un dessin toujours très proche de la caricature, celle qui a dessiné la biographie de Charlie Schlingo avec Jean Teulé il y a quelques années réussit sans difficulté à donner corps à cette histoire avec un scenario, il faut le dire, assez truculent, plein de vie, souvent drôle, léger, parfois touchant et en tout cas plein de tendresse. Au fil des pages, la complicité entre les deux auteurs est palpable et contribue un peu plus à faire de cette bande dessinée un moment de lecture délicieux.
Chronique à retrouver en version longue sur Benzine.