Si l'époque Potron-Minet avait commencé avec beaucoup de blabla de géopolitique de magouilles dans une histoire dense, ce second tome quant a lui perd sa densité pour ce focalisé sur l'essentiel: la vie de justicier de Hyacinthe, ca ne veut pas dire qu'il y a que ca dans ce tome mais en tout cas la lecture a été plus rapide.
Hyacinthe aka La chemise de la nuit entre dans 2 arc bien connu des super-héros a savoir un triangle amoureux entre lui - alexandra et Elise qui elle est amoureux de son alter ego masqué et l'accusation a tort d'un crime qu'il n'a pas commis avec prime sur sa tête, bon moi je suis un lecteur de Spider-Man depuis l'enfance moi ca me parle (Peter-MJ-Chatte noir, le mort de Captain Stacy tout ca) et c'est bien traité par les auteurs qui en vrai avec ce tome 2 offre une chouette BD de super-héros avec les danger de cet double vie bien exploité (Hyacinthe déguste pas mal), la volonté de faire un Hyacinthe qui fait beaucoup d'erreurs malgré son courage et sa bonne volonté et Jean-Michel qui plonge pied joint dans le rôle de la némésis, ce tome introduis également Alcibiade et surtout Horous qui est déjà nécromancien mais pas le personnage qui ce complique la vie pour rien de Zénith, le récit développe plus Alexandra et sa relation avec Jean-Michel (qui va plus loin qu'assassiner des gens) ainsi que l'attention qu'elle porte enfin a Hyacinthe même si c'est sur une fausse accusation de meurtre, elle offre surtout la seconde scène de sexe d'affilé de l'univers Donjon (toujours explicite merci) quant a Elise c'est une bonne "Mary Jane" bon un peu neuneu vers la fin mais elle dégage une douceur et une innocence qui contraste avec l'univers Potron-Minet et au passage offre une scène assez marante ou Hyacinthe essaye de testé la pipe du destin pour voir sous ses vêtements, cet dernière est introduis dans ce tome et on découvre enfin ses pouvoirs qui sont bien pété les 1ere utilisation serve a des gags sur la découverte des pouvoirs et c'est assez marrant a voir surtout la 1ere utilisation qui m'a provoquer un bug de cerveau, bien évidemment c'est utilisation a meilleur escient dans l'affrontement final mais je garde la surprise, ca donne envie de savoir quel type de tabac fume Hyacinthe dans la partie Zénith.
Blain a bien compris que son style hachuré marchais a merveille sur les séquences nocturnes et bombarde dans ce tome, surement parce qu'il y est plus a l'aise depuis le premier tome mais la ville perd en architecture bancale mais conserve ses couleurs et son ombrage menaçant, atmosphère peu accueillante qu'on retrouve surtout lors des scènes dans les bois dans le noir complet ou la source de lumière émanant des personnages est a peine faible pour visualisé de vague formes ce qui est une idée de mise en scène très bien rendu, pendant que le coloriste Walter réussis son jeu de lumière lors de ses scènes nocturnes, je pense notamment a la première altercation Hyacinthe et Jean-Michel a la page 9 ou avant le début du combat les personnages sont plongé dans le noir total et sorti de cet obscurité par un jaune qui détour les personnages, puis lorsque le combat commence les 2 sont séparé d'Alexandra en étant englobé dans un impact rouge prenant la moitié de la case et qui convoque la violence a suivre, jeu de couleur qu'on retrouve avec le ciel qui change de nuance de bleu selon la situation et l'émotion qu'elle veut véhiculé.
Un tome plus épuré en terme d'intrigue qui s'approprie les codes de la BD de super-héros tout en conservant ses qualités sur la construction de l'univers et sur l'ambiance graphique propre a Potron-Minet.