Malgré un récit charmant sur une pratique de plus en plus répandue, Jim n'a pas vraiment su en saisir la poésie sans en faire une histoire très très édulcoré. Maladroitement antinumérique et réseaux sociaux, le message évident n'est toutefois pas dénué de l'élégance de la liaison épistolaire. Le dessin très propre de Mig, certes un peu froid, colle à l'ambiance confortable et parisienne qui se dégage de l'album. Se lisant d'une traite comme la plupart des oeuvres de Jim, Un petit livre oublié sur un banc ne figure pas sur le podium de l'auteur, mais reste attachant, à l'image de son héroïne.
3 étoiles parce que bon sang, c'est dommage quand on voit ce que l'homme est capable de pondre ("Une nuit à Rome", au hasard).