Un soupçon de n'importe quoi.
Ce 7ème tome conclut le second cycle de Nocturnes Rouges.
Les personnages poursuivent leur quête au beau milieu d'ennemis pour le moins acharnés.
Le dessin est bien exécuté, les couleurs un peu plus sombres et le scénario correct.
Le gros souci, c'est la narration. Elle était jusqu'à présent posée sur un mode tragique, parfois agrémenté de quelques clins d’œil humoristiques. Dans ce tome ci, on bascule dans le burlesque le plus total. On avait pu sentir quelques prémices de ce glissement dans le précédent opus mais là, aucune mesure ne retient les auteurs. Mimiques délirantes et cartoonesques en pleine action, vannes de collégiens au milieu d'un poursuite haletante, rien en nous est épargné. Il devient alors difficile, pour ne pas dire impossible, de s'intéresser aux questionnements des personnages et drames qui se nouent.
Les auteurs se sont bien plantés dans cette fin en modifiant trop brutalement l'atmosphère de la série. Dommage !