Manara est unanimement reconnu pour la splendeur de ses dessins et notamment les courbes de ses charmantes créatures qui feraient bander un cadavre de moine homosexuel (veuillez m'excuser Seigneur), mais il est aussi reconnu pour la faiblesse de ses scénarios.
A la base l'histoire du Déclic est pas mal mais sans doute mal exploitée, et l'utilisation d'ellipses pas toujours judicieusement placées nuit parfois au plaisir de la lecture et au déroulement de l'intrigue.
Cette boîte à désir est juste là pour servir une BD grivoise et érotique mais pas pornographique, c'est dans l'ensemble agréable et amusant à lire, à défaut de véritablement nous passionner et encore moins de nous marquer l'esprit.