La BD s'ouvre sur le massacre des italiens d'Aigues mortes du 17 août 1893. Ces émeutes racistes avaient entraîné la mort de 10 travailleurs italiens embauchés comme saisonniers dans les Salines du Midi.
A travers cette ouverture, on comprend rapidement que le travail de Baru va consister à nous raconter cette immigration italienne, mêlant docu et fiction par des jeux de couleurs et de rythme.
Enchainement de petites histoires qui suivent ce fi rouge, on a parfois du mal à comprendre la cohérence du tout.
Le titre fait référence à l'hymne maintenant mondialement connu et comment l'histoire peut parfois se réécrire a posteriori pour coller à la réalité que l'on veut voire exister.
Il en résulte une BD agréable à lire, au trait maitrisé et avec une palette de couleur adaptée au propos